Conseil des ministres du 31 Juillet 2010
Mes biens chers Ministres,
Le Conseil des ministres de
ce jour revêt un caractère majeur, en matière de politique intérieure de La
Camargue. La présence de notre Ministre des affaires estrangères témoigne de l’importance
du dossier à débattre. En effet, notre gouvernement doit prendre des décisions
en matière d’autorité ornithologique. Nous constatons depuis plusieurs années,
une augmentation croissante des oiseaux migrateurs, donc « Oiseau de voyage ».
Chasseurs d’Afrique,
Sarcelles, Passereaux, Pouillot Véloces et bien sûr Flamands Roses… Certains
oiseaux vont jusqu’à doubler leur poids afin de traverser la Méditerranée sans
escale, pour convoler vers l’Afrique ; On trouve aussi parmi les
migrateurs certains rapaces diurnes.
Ils volent, chassent, et constituent des phénomènes de bandes. Nous ne
pouvons tolérer davantage ces problèmes de comportement. Certains ont été vus
mariés portant une bague, à la patte. Ils arrivent très souvent de contrées
estrangères, s’installent quelques mois, se nichent, se reproduisent et
repartent après quelques mois de squats et de profits en terre Sainte.
La Camargue forme l’un des
plus grands centre migratoire Européen. Faut-il prendre des mesures contre les
communautés migratrices ? Faut-il envisager l’évacuation des camps
illégaux ? Faut-il multiplier les aires d’accueil, sous forme de parc Ornithologique
afin de maitriser les flux et les débordements ?
La Camargue est pourtant très
fière d’être une terre d’asile, mais :
ü les culévas se révoltent de ce génocide organisé,
ü les rainettes terre de port sont la cible privilégiée
du Héron cendré, elles restent désormais cloitrées dans leurs marais et
refusent de s’exprimer.
ü Même les lézards sont fuyants, tétanisés, ils se
déplacent en toute précipitation, nous ne sommes pas parvenus à les entendre.
ü Les cigales déchantent de plus en plus,
ü les fourmis se sont mises en grève,
ü les mouches s’enferment de plus en plus dans les
maisons.
La communication avec les espèces devient
quasi inexistante et fortement compromise dans les mois à venir. L’étude des
écosystèmes camarguais révèle une situation catastrophique qu’il faut
absolument endiguer. Faute de solution efficiente, nous serions confrontés à
une situation de crise économique sans appel.
J’en appelle à votre rigueur,
votre réactivité, votre altruisme, et votre clairvoyance pour que nous
puissions dès aujourd’hui être en capacité de dégager des propositions
concrètes en termes d’amendements ou de lois, à notre parlement.
Merci de votre écoute et à la
votre !