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La Camargue aux Camarguais
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La Camargue aux Camarguais
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La Camargue aux Camarguais
30 septembre 2010

"On n'est pas bien, là".

vendredi 10 septembre, 16h; on allume la voiture, on ferme le capoutchi, et on roule, direction le païs.
Nous partons. La ministre du sport, de la santé et de l'apéro camarguais est calée dans son siège, bien attachée.
Tiens, derrière moi, sur le siège, on a emmené notre voisine, la grande Hélène. Bon, 2 gonzesses, ça va discuter dur.
Le GPS annonce direction Sud, tout va bien. Clermont-Ferrand à 18 h, on est dans les temps. 2à 3 cagaïres dans les virages d'Issoire et on est sur l'A75. Les Gonzesses discutent toujours, tout va bien, mais c'est long.

Allez, "fatche de ", les chevaux s'emballent, et à 21h15, hop, on est arrivé à la résidence ministérielle de printemps, d'été et d'automne (ils sont toujours fermé l'hiver, ces encularessses.

"On n'est pas bien, là".

Samedi 11: ahhhhhhhhhh, petit tour au marché d'Arles, la sous-capitale. Ahhhhhhhh, ça sent bon, Ahhhhhhhhhhh, c'est bon, goutage d'olives, petit jaunet à l'ombre du boulevard des Lices, Ahhhhhhhhhh!!!!

"On n'est pas bien, là".

Et hop, Féria!!!!!!

Promenade dans les rues, hop, une petite bière rafraichissante, abrivades, hop, une petite bière rafraichissante, rencontres des autoctones (qu'on connait déjà),  hop, 2 petites bières rafraichissantes, et on est le soir et il faut manger. Respect des traditions, apéro camarguais dans un bar à tapas, Jaunets, olives, tapas de saucisson de toros,........" con de la bonne mère"

"On n'est pas bien, là".

Après manger, respect de la tradition, un léger "coupo santo" dans une bodéga a lancé les hostilités.
Je danse le mià, pas de pacotille, on retrouve les arlésiens, camarguais de terre et de coeur, un peu nos frères, quoi!,  aux Ayudantes, et oui, on ne va pas se vautrer dans une bodéga d'estivants. Champagne camarguais, (application de la règle n°1: là où je me trouve, etc, etc), et bien maintenant, "ce que je tiens dans la main est peut-être ... Dans le doute...de toute façon, en bons citoyens de Camargue, on en tenait une, mais on a gardé la tête haute...

Bref, rentrasse aux appartements à 7h, heure des braves camarguais qui n'ont pas froid aux yeux.

"On n'est pas bien, là".

Dimanche, dégustation de cotes de toros, et corrida. (Tiens, j'y ais vu le premier toro blond!!!!!)
Sortie des arènes, apéro camarguais, etc, etc.....

"On n'est pas bien, là".

Lundi, retour en Terre de Loire, obligation gouvernementale et surtout financière, avec le coeur triste, mais rassasiés des bienfaits de nostre païs.
On retrouve la descendance, (tiens, bizarre, ils font la tête).

Ah, au fait, la grande Hélène et Bruno, son maestro, ils ont aimé, ils étaient même triste de partir de chez nous.... Pour des normands!!!

Il n'y a pas à dire: "On n'est pas bien, là-bas ?????".

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Commentaires
S
He bien voilà tout est dit !!!!!!!!!!!!<br /> c'est simple la vie en camargue
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