Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Camargue aux Camarguais

Publicité
Archives
La Camargue aux Camarguais
Newsletter
La Camargue aux Camarguais
31 mars 2015

LE CHIEN DE CAMARGUE...

C’est l’histoire d’un jeune chien Camarguais de couleur chocolat que l’on appelait « le Fada», il était reconnaissable à sa tête d’espéloufi et sa tronche d’esque ! Il cascaillait de longue et avait l’art d’agacer son entourage. Il passait ses journées avec la plantureuse et fougueuse «Cagole » de type bergère, de deux ans sa cadette, testarde comme une closque et également répoutégaïre. Microcéphale tous les deux, ils avaient autant de bon sens qu’un âne cornu ! Les deux compères, escournifleurs, n’avaient de cesse  que de s’escamper pour parcourir leur Camargue natale et faire mille couillonneries.

Le Fada se sentait l’âme Camarguaise, un véritable abioùli, il rêvait de devenir Gardian ! Cette idée farfelue faisait mourir de rire « La Cagole» qui pensait que ce nabot et ses airs d’ensuqué avait des prétentions démesurées. Le Fada  lui pensait que les batailles de la vie ne sont pas toujours gagnés par les plus forts, ni par les plus rapides mais par ceux qui n’abandonne jamais. Il avait donc décidé de vivre pleinement son aventure quoi qu’on puisse en penser !

Inutile de vous dire que leurs maitres n’avaient pas toujours le dessus face à ces deux cabourds, aussi pour les estourbir, ils les emmenaient courir régulièrement au cœur de la Camargue.

Par une belle journée de printemps, les premiers rayons de soleil naissants sublimaient la Camargue.

Toute la petite famille se dirigea vers les sentiers du « Courgoulier » pour une séance de défoulement collectif. Le Courgoulier, c’est la quintessence de la Camargue, un petit coin de paradis, de couleurs, de senteurs de sagnes, de croassements, et de chants d’oiseaux. Une véritable cathédrale de roseaux longent les roubines, tamaris et  les animaux sauvages offre un spectacle vivant permanent.

 Les premiers oiseaux migrateurs arrivaient en masse et se posaient gracieusement dans les marais. Une palette de couleurs merveilleuse, les Ibis avec leur plumage noir aux reflets rouilles, les blanches aigrettes et quelques flamants roses qui nichent ici et là.  A peine un danger perceptible, on assiste à de belles envolées d’oiseaux merveilleuses.

La Cagole et le Fada comme à leurs habitudes foncèrent comme des jobastres vers l’entrée du chemin sinueux s’assurant quand même que leurs maitres les suivaient à l’arrière. Une belle balade, par une belle journée, s’annonce pour cette joyeuse équipe !

Mais le Fada, plus abruti que jamais, se sentait pousser des ailes, c’est alors qu’il aperçu que dans le pré d’à côté un magnifique troupeau de taureaux ! La tentation était trop forte pour notre apprenti sorcier :

« -Oh La Cagole, mate un peu sur ta droite, ça te dirait une petite virée Camarguaise ? Histoire de dérouiller les Bioùs  encore tout escagassés par l’hiver? »

A l’évocation de cette proposition, la belle failli s’engavatcher !

« -Oh macarel, t’es vraiment un âne bâté! Ça va pas ta tête non ? Je te signale que non seulement ils sont très nombreux, mais en plus ils ne sont pas emboulés ces bioùlas ! »

« - La Cagole s’il te plait, on a qu’à essayer, de toute façon on court vite avec les entrainements que l’on a pendant nos virées ! On en a bravé des dangers à nous deux non ? Un de plus, C’est mon rêve, j’ai bien observé les gardians, on ne risque rien ! Sois confiante. »

A peine ces quelques paroles prononcées, ni une, ni deux, le Fada prend son élan et s’élance vers le pré en direction du troupeau. Perplexe, cagole, le poursuit pour tenter au mieux de limiter les dégâts !

A l‘approche du troupeau, le simbeù arlerta ses congénères :

« -Vé moi ces deux gobis qui arrivent pour nous enfader ! Oh colleguos, on se regroupe avec les péquélets pour les mettre à l’abri et on attend de voir ce qu’ils nous veulent ?

-Allez zou les bioùs, on se met en place pour une petite abrivado ? Vous êtes nombreux alors on s’esquiche un peu ! Et aujourd’hui, pas d’attrapaïre c’est plutôt planplanette pour vous ? Cagole tu te les emmailles sur ma gauche … »

Les bioùs étaient sidérés de l’aplomb des deux corniauds, c’était l’affolement général pour les plus jeunes peu habitués à ce genre de pratique. Les mères très protectrices suivaient le mouvement du troupeau en rassurant leur progéniture.

Un sentiment de panique envahit également les maîtres des deux chiens devenus ingérables et désobéissants. Malgré les rappels et les cris, Ils rouscaillaient méchamment, rien n’y faisait, les deux nigauds s’en battaient les fesses ! Ce n’est pas possible pour être aussi couillonnasse, ils ont du apprendre forcément, ça peut pas être naturel chez eux ! 

Le Fada s’y croyait vraiment, il prenait son rôle de gardian très au sérieux :

« -Roule, roule et regarde bien derrière, avise le trou ? Serre-toi un peu et tamponne bien… On doit amorcer le virage pour partir dans l’autre sens, je continue à faire le cheval de  tête, j’aurai préféré avoir les premières clés avec moi, mais bon on va devoir s’en passer ! En plus on n’a pas de fer, pour les tenir. »

Le sibéù commençait à s’irriter quelque peu… Aussi aimable qu’une mouche d’âne !

« -Qu’il continu à faire le couillon celui là et je vais lui virer un moustas, et il ne va comprendre d’où ça vient ! Ça va mal virer cette histoire ? Coun qué biro ! »

« -oh la Cagole, arape lui la couette, on continue en faisant demi-tour… »

Sur le chemin du retour, La Cagole ne se sentait déjà plus très à l’aise, elle réalisait à entendre battre le rappel, que l’action de son co-équipier devenait démesurée. Elle quitta l’aventure pour rejoindre ses maitres et recevoir la rouste de sa vie.

Mais le Fada lui était imperturbable, motivé, sur son nuage il avait décidé de  continuer son périple au regard de cette belle réussite. Il était enfin gardian… Ses yeux brillaient d’émotion, il était « fier comme Artaban » et ne craignait dégun…

Les péquelous tremblaient, les vaches commençaient à s’affoler de voir les pitchous si épuisés de la cadence. On entendait brailler dans tout le troupeau, tout le monde était dévarié.

« - A trop donner d’importance à un âne, il se prend pour un cheval ! ».

Le simbéù furieux face à la bêtise canine s’apprêta à charger cet espèce de tachon. Tête baissée, naseaux fumants, l’animal fonça droit dessus. Une volée extraordinaire projeta le Fada quelques mètres plus loin, totalement espataré !

«  -Bougre d’idiot, hurla le tau,  va barruler ailleurs, avant qu’on te fasse un bistournage à la manière du suppositoire Camarguais ! »

Secoué par cette rouste dantesque, il fila comme un péteux  tout estoufégué et estourbi… Véxé d’avoir été houspillé comme un malpropre, lui le Valeureux « chien de Camargue » ! Obligé de prendre la poudre d’escampette, quelle trougne !!!

Finalement, après bien des émois, la petite famille pris le chemin du retour avec la certitude de ne plus revenir sur ce chemin avec les deux tromblons enragés !

Moralité : Il n’y a que les trous du culs qui cherchent la merde et qui la trouve !

Publicité
Publicité
24 mai 2014

La traditionnelle tapenade de Camargue…

Oh zigue, ravises les tubes de crème verte ou noire que les autres y te vendent en te disant y’a de l’olive dedans, c’est provençal… Oh l’ensuqué, la Provence, tu la mets pas en tube !

Comme tu le sais, pas question d’envisager un apéro sans prévoir quelques agapes et petites grignoteries délicieuses en t’en faire péter le ventre ! Sinon tu t’empègues beaucoup trop vite, après tu ronques et tu ne sers plus à rien, c’est un peu fada de ta part !  Chez nous autre, on prend le temps de déguster tout en s’hydratant régulièrement bien sûr…  C’est pourquoi l’apéro y commence à onze heures et après on dîne…

Alors la bougnette, elle aime préparer des petites choses à t’en faire sauter l’embouligue, et comme on est au pays de l’olive, elle n’oublie jamais la TAPENADE ! Verte ou Noire, peu importe c’est de l’olive de Camargue. Donc dés fin septembre tu ramasses les olives vertes dans ton jardin et tu attends pour les noires… Oh le type, il a même pas d’olivier dans le Nord, après Valence ! Bon passons…

Avant même de te lancer dans la préparation, tu vérifies une chose indispensable, primordiale, capitale : Les glaçons et l’eau fraîche, car ton apéro, il deviendrait vite insipide sans fraicheur ! Une fois que tu es rassuré pour la suite, c’est bon tu peux te lancer !!! Remarque au pire, il y a la glacerie du port, faut juste qu’elle soit ouverte, remarque là c’est un cas d’extrême urgence et tu peux y envoyer les gosses, y faut les éduquer de suite !

Pour la vraie de vraie, la tapenade se prépare au pilon en olivier ou en marbre, avec nos temps modernes on utilise le robot, mais les mamets, ça les fait rouméguer ! Sans déconner tout se perd, on a le temps je te dis !

200 gr d’olives noires te suffisent, bien charnues du tafanari. Tu les pègues au fond de ton mortier en bois d’olivier pour les pastéguer avec ton pilon. Une fois que tu obtiens une pâte, tu ajoutes une gousse d’ail écrasée au pressoir (que t’ai allé cherché en Lozère, car l’ail là-bas il est meilleur) une cuillère à café de câpres (que personne y sait d’où que ça vient) et un à deux filets d’anchois, péchées au large des Saintes quinze jour avant et mise avec de l’huile… d’olive. Un petit conseil, ta gousse d’ail tu peux la blanchir au préalable, c’est plus digeste et le gout de tes olives n’en ressort que mieux.

Rancone pas, car il te faut une pâte homogène, donc tu boulègues… Tiens d’ailleurs si ça te pèse, tu peux te requinquer avec une anisette, histoire de pas gaspiller les glaçons que les gosses y sont allés chercher sur le port.

Tu montes  progressivement ta tapenade en incorporant 20cl d’huile d’olives. Tout doucement car tu n’es pas pressée, je te rappelle que « les parisiens y z’ont la montre, et nous, les gens du sud on a le temps ! ». 

Après à toi de voir, en fonction de tes goûts, tu peux ajouter une pincée d’origan, ou de la tomate séchée, de la coriandre, du fenouil des rues, du citron, de la menthe ou du basilic. T’es pas fada, tu ne mets pas tout en même temps, tu choisis selon ta fantaisie du jour, juste pour la sensation rétro olfactive !!!! J’utilise des grands mots, ça fait intellectuel ! Si j’avais été moins couillon, j’aurai pu être vachement intelligent moi aussi !

La Tapenade, tu la dégustes tout simplement sur un petit crouton, tu peux aussi tremper des bâtonnets de légumes crus ou des œufs de caille. Mais dans la gastronomie Camarguaise, on l’utilise dans les préparations culinaires pour la cuisson des volailles, du poisson, des tartines ensoleillées à griller au four,  en papeton ou en feuilleté, mais on va pas tout te dire aujourd’hui, y faut qu’on te laisse saliver, chez nous autre on a le temps.

Pour sa sœur jumelle avec l’olive verte, tu rajoutes juste quelques pignons de pins ou de la poudre d’amande, pour une meilleure tenue.

Mais pour nous, la Tapenade, c’est avant tout le caviar de l’apéro au parfum de Camargue ! Pour la conservation places là au frais, mais tu la sors 10mn avant l’heure pour la subtilité des arômes ! C’est juste de la régalade !

Maintenant tu as deux options pour te bouger un peu avant de taquiner la bouteille : « la partie de boules ou de cartes ». Tout dépend de la cagne. Méfi ! Quand arrive midi l’air brûle, tu vas pas t’estourdir sous le feu, et la pétanque, ça te fatiguerait pour rien ! Alors que sous la tonelle, à l’ombre de la vigne, tu peux profiter du chant des cigales, tout en jouant à la belote. Le bruit sourd des glaçons dans ton eau fraiche aromatisée, va te faire tourner la tête, c’est une brave jouissance. Et commence pas à t’enfader parce que tu perds, ça te lèverai tes émotions, tu deviendrais un peu jobastre l

Tu sais ce qu’on dit chez nous autre, « La belote c’est comme le sexe, quand on a pas un bon partenaire, il faut une bonne main ».

9 mai 2014

Les mercenaires de la Roubine

C’est l’histoire deux petites grenouilles mâles « Terre de port » qui vivent dans une belle et grande Roubine de la Capitale. Le premier s’appelle « Sonard », il est rondouillard avec une tête de « Gobi » et cascaille de longue. Le second se prénomme Cedy, plus arencade et aussi plus jeune, un tantinet escournifleur et répoutégaïre.

Alors que tout semblait bien aller bien parmi les habitants, les deux closques décidèrent un soir en grands autocrates de réorganiser le marais, et d’en faire un espace plus fonctionnel. Ainsi, tout estourbis de présenter leurs projets ils proposèrent donc à toute la faune de la Roubine d’Espeyran de se réunir.  

Ce jour là, les animaux arrivent donc en masse, soucieux de leur avenir. Ragondins, crapauds, gambusis, libellules, carassins se rassemblent autour de nos deux ensuqués. Les moustiques, en pleine activité en cette saison, n’ont pas jugé nécessaire de faire le déplacement.

Sonard prend de suite la parole, avide de créer la sensation et de se faire une notoriété.

« Mes compatriotes,

La situation de notre marais est pour le moins désastreuse, nous devons relancer la croissance, prendre en considération l’ethnographie et offrir plus de sécurité aux résidents » Sonard était très amateur de belles formules, il savait bien séduire son auditoire, on sentait qu’il avait l’intention de conquérir la roubine !

« Voilà donc mon programme :

- Les grenouilles constitueront à elles seules l’assemblée parlementaire, pour mener une réflexion de fond sur notre programme et  administrer la vie de notre roubine.

- Les ragondins devront bâtir des digues pour se protéger des roubines voisines.

- Les carassins devront se teindre en rouge, franchement ils ont une couleur décatie, c’est trop laid ! Nous avons besoin de gaieté !

- Les moustiques devront cesser de se reproduire en masse, leurs têtards de mistons sont de longue au milieu de nos pattes, franchement c’est de plus en plus ingérable ! En plus les touristes nous en remercieront !

- Des filtres seront installés dans le marais pour rendre l’eau plus claire, aussi les libellules devront assurer l’animation à la surface de l’eau et se maquiller davantage pour un bleu plus éclatant.

Notre roubine deviendra ainsi la plus belle de toute la Camargue, les touristes se déplaceront en pagaille pour la découvrir ! »

C’est l’émoi au sein de l’assemblée, certains résidents s’extasient face à cette annonce et applaudissent à tout rompre, d’autres au contraire s’en inquiètent et restent dubitatifs.

Sonard, qui doit son surnom à la vitesse de propagation de sa voix, cria si fort, que toute la Camargue fut avisée de ses projets. Dès lors les médias s’emparèrent aussitôt de l’information et arrivèrent en masse à l’affût de ses apparitions.

Cedy est abasourdi d’avoir entendu tout cela, ça lui a donné le bomit, il a une brave colère contre la tronche d’esque de Sonard…

« Oh purge, ça va mal virer tout ça. Le perruquier il nous met le feu dans la roubine, j’ai les nerfs comme les queues de vache !!! »

La roubine est en ébullition, on assiste à un joyeux tintamarre. Les uns sont contents, les autres se fâchent, rouspètent et s’insultent. Les langues de peille s’en donnent à cœur joie, Sonard est devenu le génie du marais mais dans une cacophonie incommensurable !!!

Cedy et quelques amis suggérèrent qu’il était temps de rébéquer. Ils décidèrent alors de rassembler toute la faune des marais, pour causer de tout cela, car tout est vraiment parti en biberine ces dernières heures. Une grande fête votive est donc organisée à cette occasion, taureaux, chevaux sont de la partie, histoire de rameuter les troupes. Les moustiques, face à la crise ont compris que leur présence était indispensable, plus que jamais leur avenir était compromis à eux aussi. Les habitants se comptaient par centaine pour écouter Cedy et ses déclarations.

« Mes amis,

Sonard vous a vendu du rêve, nous n’avons pas besoin d’une vitrine, nous voulons juste vivre sereinement avec nos enfants. Il a autant de bon sens qu’un âne cornu ! Il ne faut pas craindre de se rebeller sinon il va nous faire la misère, croyez moi ! On est tous différents, on est tous unique et on doit tous être égaux. Ne laissons pas Sonard choisir ce qu’il prétend être le mieux pour nous. Réveillez vous mes amis, il a semé l’incompréhension, le rejet et la division chez nous autres. Vous vous rendez compte, il y a degun à l’apéro à la buvette maintenant, c’est pas une vie ça !!! Et puis s’il n’est pas content, qu’il mette le cul au vent… »

C’est l’estrambord, Li Festejaire proposent un baleti, et  les  bazarettes s’esclaffent toute la soirée. Quelle ambiance ! tout le monde commence à comprendre que Cedy n’a pas vraiment tort, la vie d’avant, c’était mieux quand on faisait la fête, avec l’apéro et les agapes. Y’avait l’ambiance, les éclats de rire, même les taureaux  ces derniers temps y n’osaient plus se baigner !

 Alors dans un mouvement de solidarité, moustiques, grenouilles, ragondins et même les flamands roses s’unirent pour lutter contre les idées de l’autre espelouffi.

Finalement, Sonard le vaniteux sorti vaincu, il a compris que la démocratie a eu raison de lui.  

Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons !

« La raison du plus fort est toujours la meilleure. »

13 avril 2014

L'Empégas

          Que tout d’abord, le gouvernement il a pris du repos après tout le temps passé à raconter des nouilleries, on faisait même plus la sieste…

          Bon après, il a fallu organiser les déplacements présidentiels, l’autre il a tellement l’embouligue qu’on lui a construit un avion !

Culeva un

            Bon, il a un peu la grosse tête mais faut l’excuser il est un peu empégas !

         Et pendant tout ce temps on l’a regardé la Camargue, nostro camargo… Et j’ai pas tout compris à ce qui se passait, à croire que les culévas y ont chopé du poison sur un cheval ou un biòu estranger.

          Mais les beaux jours arrivent, et l’autre fada y va nous brûler la peau et faire monter la sève chez les kékés, en même temps, les cagoles ça va leur faire monter les jupes !

          En plus le chant des terres de port envahi notre espace auditif, bientôt le vroum vroum des culévas va remetrre ça et les alabis vont en profiter pour nous faire la misère… Alors comme la Camargue se réveille et reprend vie, le FLIC en fait de même.

          Alors t’ensuque pas devant ta télé, on va te faire rire avec nos recettes, nos sorties et notre n’importe quoi.

       On a déjà commencé aujourd’hui avec une visite au Fangassier et à la Gachole, y paraît qu’y en a qui font des échanges… Mais l’histoire elle est pour plus tard.

         Comme y dirait Lou vièi gardian : Osco la Camargo !

 Le FLIC

13 avril 2014

La Bougnette est de retour !

          La belle saison arrive à grand pas, nos oiseaux sont de retour, les grenouilles Terre de Port chantent la ritournelle, les Biòus reviennent des prés, les têtards se transforment en moustique et nos amis du F.L.I.C rappliquent à nouveau pour barjaquer. Et ça c’est de loin le plus grand évènement international de toute la Camargue du monde entier. Certains nous ont demandé si le gouvernement Camarguais avait été dissolu suite à une scission parlementaire ? Que Tchi, on a toujours été là, plus solidaires que jamais, on s’applique toujours à faire les bédigas ! C’est juste qu’on n’a pas communiqué, un peu comme si on avait fait un accident vinovasculaire à cause du Wisseky ! On a bien travaillé sur le dossier de l’apérologie pendant tous ces mois d’absences pour continuer à vous prodiguer nos bons conseils en pagaille !

            En 2013, on a eu un moulon de boulot : baptêmes, mariage, un cinquantosaure, le ballètti de la Saint Sylvestre et tous les problèmes de la Camargue, qui quelquefois, il faut le dire, part un peu en couille ! Des conseils de ministres éprouvants surtout sur le plan hépatique, mais de vrais échanges constructifs pour l’avenir de chez nous.

          Avec la fonte des glaces, l’eau est fraîche en ce moment, il faut en profiter ! Nous promulguons un bulletin officiel pour vous aider à poser les concepts de l’instant sacré de l’apéro :

  • Article 1 : l’apéro est désormais un acte de solidarité, et on se doit d’être généreux. C’est un peu comme faire un don de soi !
  • Article 2 : L’alcool ne nous aide pas à régler nos problèmes, ceci dit l’eau et le lait non plus ! A quoi bon réfléchir, du moment qu’il ya du degré dans l’eau, ça suffit !
  • Article 3 : L’apéro, c’est une manifestation identitaire et en Camargue on revendique souvent la liberté de nos traditions… Luttons tous pour l’apéro.
  • Article 4 : Du lundi au vendredi, un pastis léger c’est préconisé, mais le weekend on s’autorise l’apéro de compétition avec olives et cacahuètes et tutti quantti.
  • Article 5 : L’apéro, c’est avec les copains, tout seul, ça marque mal ! A cet effet, vous pouvez nous appeler quand vous voulez pour tous les apéros, buvettes que vous mettez en place. Nous nous engageons à mettre l’ambiance auprès de vos convives, à animer vos repas, nous nous contentons de trèspeu, juste à boire en pagaille et à manger comme des ogres !!! On est juste une dizaine à régaler !
  • Article 6 : Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps…
  • Article 7 : Si l’abstinence persiste, il faut consulter… C’est pas normal car choisir de boire, c’est bien se conduire !!! Et sortir à jeun, c’est sortir pour rien…

            Prochainement, un conseil des ministres de la plus haute importance, sur le retour des batraciens en terre Camarguaise. Une conférence de presse vous informera de nos décisions à venir…

Le F.L.I.C

Publicité
Publicité
26 août 2012

Flash spécial

La situation est grave, une déclaration officielle du gouvernement Camarguais nous signifie ce jour l’état de guerre entre notre nation et les Culévas.

  Venus en force cette année, cette bande d’escournifleurs  microcéphales cherchent vraiment à nous empéguer en masse. Au point qu’avec nos sprays anti-pique, on a l’impression d’épiler la chenille ! Ils nous piquent même à nous, les vrais Camarguais, et ne se contentent plus seulement des estrangers. Oh purge, ça va pas bien pour nous autres ! Même les bêtes des marais, elles morflent, dixit la ministre de l’intérieur qui en visite ce matin même au cœur de la Camargue a pu constater les dégâts… Là, faut le dire,  « ça part vraiment en couille » !

 Alors, on a sorti l’artillerie lourde cette année, le président de la République a décidé de répliquer immédiatement en ordonnant l’envoi de l’appareil Grumman Agcat en zone humide pour la déculévation.

Sans attendre, la riposte aérienne des culévas s’est engagée. L’appareil d’épandage a été pris d’assaut, par des escadrilles de diptères puissantes. Armés de coups d’aiguillages, ils ont frappé le moteur. L’appareil s’est tanqué dans le canal, en forçant le pilote à le quitter. Heureusement il  est indemne ! L’Agence Camargue presse nous assure toutefois, que plusieurs centaines d’activistes culévas présumés ont  quand même été exterminés pendant la manœuvre.

01

 

Alors nous, on déclare la guerre à ces avortons de culex, et faudra pas se plaindre si l’on escagasse ces ensuqués.

Ah oui, il y a à dire sur ces bestioles. C’est tout petit et c’est capable de te pourrir ta nuit. Dès que tu l’entends, tu ne dors plus. Dans le noir, tu fais des grands mouvements comme un couillon, elle t’enquiquine de longue et sans crier gare, elle te pique. Bon sur ce plan, contrairement à ta femme, les moustiques eux, ils te font chier que l’été !

27 juin 2012

Guide de survie du touriste en Camargue

Règle N° 1 : Ici vous n'êtes pas chez vous, mais chez nous autre… On craint dégun !

 

Règle N°2 Avise, aqui, les moustiques y sont chez eux…

 

Règle N°3 Evitez de dire « A Paris, c'est moins cher », Oh purge, fallait y rester,  pas la peine de rebéquer !

 

Règle N°4 Ne patafiole jamais en boite, contentez-vous de danser, les gadjis elles sont à nous !

 

Règle N°5 Même immatriculée 13 ou 30, votre voiture de location reste une voiture de location, et nous on la reconnaît toujours, on n’est pas fada non plus !

 

Règle N°6 Arrêtez de dire « Oh, comme c'est beau » ou même «Ils sont  trop fort » parce que nous on le sait, on craint dégun !

 

Règle N°7 Ne vous ridiculisez pas en parlant de traditions Camarguaises, boudiou, tu sais pas de quoi tu causes…

 

Règle N°8 Avise avec ta caisse, c’est pas le périph ici !

 

Règle N°9 Ici le Klaxon c’est pour dire bonjour aux collègues. Vous  connaissez dégun, allez zou, ne klaxonnez pas !

 

Règle N°10  Méfi, vous n'avez rien à faire au comptoir, il est pour nous,  déjà que vous nous envahissez, « Fais du bien à Bertrand, il te le rend en cagant » !

 

Règle N°11 Sachez qu'un Camarguais n'est jamais seul, évitez de l’encigaler !

 

Règle N°12 Ne branchez pas les gardians, même nous, on n’y arrive pas…

 

Règle N°13 Ne nous lancez jamais de défis stupides sur notre capacité à tenir l'alcool, on ne s’empègue jamais… Vous avez perdu, vous serez rond comme des queues de pelle !

 

Règle N°14 Enfin, n'oubliez pas la règle n°1, on est chez nous  ici !

 

Le F.L.I.C

9 mars 2012

Conseil des ministres du Samedi 3 Mars 2012

Samedi 3 mars,  nuit du nouvel an 2012, s’est tenu à l’heure des braves (dixit de l’apéro), le premier conseil des sinistres. Le contexte de la crise actuelle appelle à prendre des mesures politiques fortes et consensuelles pour notre belle Camargue. Face à l’analyse politique et économique de la situation, le Président et ses ministres Camarguais se sont rassemblés pour se mobiliser en faveur d’un programme apéritif communautaire des plus sérieux.

Le gouvernement a œuvré dans un exercice difficile, qui est celui d’appréhender ce qui menace la Camargue, sans sombrer dans un grand pessimisme. L’humour sans censure est restée l’arme politique de la chambre haute du parlement.

En ces temps de disette,  la météo a tenté un embargo Camarguais, lors de son attaque climatique. En effet, le président lui-même a observé et assisté à une tentative de pailletage des bouteilles de pastis. Certes, il se boit très frais, mais pas encore en sorbet ! Les réactions de survies ont été immédiates, face à cet ultimatum d’affaiblissement.

Nos flamants roses ont également été maltraités, les dorades ont migré vers les côtes africaines, la filtration des moules a été infructueuse durant toute la période de gel. La Camargue sinistrée a été placée en de état de catastrophe naturelle.

 Sans attendre, une loi hivernale de protection du patrimoine local a été adoptée, prononçant l’interdiction totale des températures négatives, soient en deçà de 10° C. L’exception du contexte hivernal de ces derniers temps ne saurait être itératif, le gouvernement sera très ferme sur cette disposition. Sinon nous serons contraints de considérer désormais que Jésus n’est pas né en Provence !

Aussi, le Président a souhaité renforcer son gouvernement, pour améliorer l’impact de sa politique intérieure. Il a proposé un petit remaniement ministériel, en nommant  « Salicorne » une experte scientifique, Ministre de la santé et de l’environnement. Chargée de l’écosystème bestial et végétal, elle veillera au maintien du besoin hydrologique du complexe dynamique de notre  tord –boyaux.

Le président a annoncé publiquement :

« Au vu des évènements récents,

 Et de l’opportunité de la rencontre de notre Ministre de l’identité Camarguaise et de la communication, avec une sirène dans un bassin Camarguais sous le pont Bâche (pour rappel, c’est la frontière),

 J’ai décidé à l’humanité d’introniser Salicorne au sein de notre gouvernement »

Il a appelé à mobiliser toutes les synergies possibles à travers une nouvelle mission, un ministère de la santé a été décrété.

Le conseil a pris acte de la décision. L’ancienne Ministre de la santé, sport et apéro Camarguais, a donc cédé en partie sa délégation. Mais elle a convenu ce soir là, que la  seule charge de l’apéro Camarguais, était bien suffisante pour elle. Elle a longuement débattue sur le sujet avec brio. Elle assurera bien entendu toujours le sport, par esprit patriotique à sa nacioun gardiano.

6 janvier 2012

Conte de Camargue de Mistral Gabian

Il était une fois un jeune Gabian qui répondait au prénom de « Mistral », d’une famille de la haute bourgeoisie Camarguaise. Le jeune prodige était promis à un brillant avenir, un fils talentueux, d’une distinction exceptionnelle. Une éducation sans faille, l’esprit curieux, le verbe rieur. Il était promis à un somptueux mariage, avec la jeune et charmante  « l’Or » Goella de la lignée d’Espelé. Un beau brin de fille, qui en laissait plus d’un rêveur ! Tous attendaient avec impatience que le jeune se déclare auprès de sa belle. Tous,  sauf lui-même. Il l’aimait certes, car il avait grandi à ces côtés, ils étaient très amaïris tous les deux. Il convenait d’ailleurs que c’était un canon cette petite. Il avait partagé mille aventures avec elle, mais il l’aimait comme une sœur, pas comme une amoureuse ! Ce mariage de raison ne lui convenait guère.

 Lui, il avait des étoiles plein la tête, il rêvait d’une beauté pure, et n’avait d’yeux que pour la très jolie « Grâce ». Grâce , une élégante jeune fille Aigrette Garzette qui vivait non loin de chez lui sur le même territoire. Elle était d’une impeccable blancheur avec une touche de raffinement de grande dame.

 Il s’était complètement entiché d’elle le bougre, au point de s’en mettre des cacarinettes dans la tête. Il passait des heures à l’observer au loin, quand elle se promenait seule avec insouciance près du petit cabanon. Son allure prenait à ses yeux des airs de ballet avec ses sauts et ses folles emjambées, le cou tendu et ses ailes déployées. Elle se la jouait un peu pimbêche d’ailleurs, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Plutôt silencieuse, difficile d’approche, elle soupirait quelques « aaah » lors de ses envols longs et vigoureux. Mon dieu qu’elle était belle la nine, et elle le savait bien !

Il lui fallait attirer son attention, de toute évidence il devait la séduire. Alors, il s’exilait des siens régulièrement pour aller la rejoindre. De plongeons en décollages,  des vols majestueux au clair de lune, des chasses effrénées,  il déployait de longue toute son énergie pour se faire remarquer. Il était pourtant le meilleur pescadou de toute la Camargue réunie ! Le volatile marin utilisait tous les stratèges pour impressionner son altesse,  reine de beauté. Rien n’y faisait, la minote ne le voyait guère. Lui par contre il avait les yeux comme le Gobi, elle le faisait devenir chèvre le brave !

Armé de courage, un soir de pleine lune, il se décidât à aganter la douce. Il se tanqua devant elle et aborda la conversation.

« - Bonjour, gente demoiselle, je vous regarde depuis tout à l’heure dans ce fantastique paysage, où vous brillez de mille feux, bien plus que la voie lactée… »

Oh putain ,il sort le grand jeu ce soir, pour sûr, elle en sera toute espantée, pensât-il. Immobile et muette,  les pieds dans l’eau, elle ne le calcula pas. Mistral, tout émoustillé de la voir de si près, continua son approche, le cœur rempli d’espoir.

« -Excusez moi, puis je vous tenir compagnie, belle jeune fille ? » se lançat-il.

« - Boudiou ! Vous croyez que j’ai pas compris votre petit manège de tous les jours. Dès que je tourne la tête, vous êtes dans mon champ de vision, difficile de ne pas vous voir dit-elle sous ses airs de mijaurée. Alors ce soir tu sors le grand jeu du cacou ? Oh pauvre de moi, comme si je pouvais m’éprendre d’une galinette ? Ecoute moi bien le toti, retourne jouer dans ta cour pour ingurgiter tes bordilles, et fiche moi la paix… »

Mistral ne s’attendait pas à un tel affrontement, le cœur serré, il prit son envol les yeux remplis de larmes. « -Pas possible d’être aussi niais, fais du bien à Bertrand, il te le rend en cagant » se dit-il

 Quelle bêcheuse cette langue de pétas, elle se croyait irrésistible et pourtant à cet instant elle lui donnait  le bomit ! Il avait une brave colère…

Depuis plusieurs jours déjà l’Or avait repéré le petit manège de Mistral. Elle en était toute tristounette,  peu chère ! Elle se sentait si seule…Il ne l’aimait pas, c’est une évidence. Ce soir là, au retour de sa virée nocturne, elle vit aux battements de ses ailes qu’il était contrarié. Doucemanette, elle s’approcha de lui pour escournifler l’atmosphère.

« -Oh mon brave Mistral, tu nous fais la trougne que tu  ne nous calcule plus depuis plusieurs jours, on est là avec toi, mais que se passe t-il ? »

« -Oh non l’Or, tu es mon amie, ma confidente, jamais je ne pourrai t’ignorer, mais voilà, la belle Grâce m’a mis un vent en m’envoyant bouler ce soir, et je l’aimais de tout mon cœur ! »

Il fendit le cœur à la petite l’Or, qui dignement préférait être son amie que rien du tout. Alors les jours qui suivirent, elle prit soin de lui. Elle le réconfortait quand ses émotions dépassaient l’entendement, elle lui apportait ses petites gâteries préférées, elle l’emmenait faire d’interminables balades pour lui changer les idées. C’était une brave petite, tout le monde se demandait s’il se rendait compte qu’elle le badait. Mais elle était si triste, qu’elle faisait peine à voir !

Alors, « Coulau », le collègue de l’autre ensuqué,  se décida à prendre le taureau par les cornes pour avoir une bonne discussion d’homme avec l’ami Mistral :

« -Ecoute moi bien le bédigas de service, être con chez toi c’est une philosophie ! Tu y crois encore toi à cette histoire d’amour avec l’autre pignoufle ? Tu te raballes comme un estropié du cœur, sans te rendre compte qu’une autre se morfond pour toi! Oh purge, t’as vraiment pas de figure…Tu fais la fine bouche alors que l’Or, la plus chouette gonzesse de toute la Camargue n’a d’yeux que pour toi ! C’est une évidence mon ami, c’est entendu, c’est convenu comme 36 fesses font 18 culs ! »

Mistral paralysé par les mots durs de son meilleur ami, ne sut que répondre. C’est vrai que l’Or était précieuse à ces côtés, si délicate, si attentionnée… Chaque jour il attendait son arrivée comme le messie, avec espoir et impatience. Elle avait toujours de tendres mots et gestes pour le rassurer, si présente et si fidèle.

 Et si c’était ça…..

Dès le lendemain, il avait résolu de lui parler pour en avoir le cœur net. Par cette lumineuse journée de printemps, il fut saisi dès son apparition. Elle était sacrément belle, il le savait, et pourtant il ne l’avait jamais vu comme ce jour là. L’œil pétillant, une petite étincelle dans le regard, l’humeur joyeuse et vive. Il était subjugué par tant de séduction qu’il ne sut lui parler. Débordante d’enthousiasme et d’énergie, elle lui proposa d’aller à la rencontre des marins, histoire de recueillir quelques offrandes. Il la regarda l’œil en coin, submergé par ses émotions, et lui dit :

«- Je te suivrai au bout du monde, où que tu ailles, Je te suivrai, jusqu'à la mer de corail… 

Allez zou bouge toi, à force de faire l’alongui, on ne sera pas à l’heure pour nos épousailles… »

Si vous entendez rire au dessus de vos têtes, écoutez les,  l’Or s’en émerveille encore !

17 novembre 2011

Tubercule Camarguaise

En Camargue passé le petit Rhône, il n’y a pas que le riz, les asperges ou le vin qui font de notre terre de sable, les délices du terroir. Quichée au creux des sillons dessinés par la charrue, l’amandine ou la charlotte sont cultivées de cette terre nourricière. La pomme de terre des sables, prend son origine du greco-latino Camarguais « Patatasse, patatoun, patassable ». Elle est la vedette des étalages de nos marchés Provençaux.

 Écoute la belle pousser, tout près de la plage des saintes au milieu des pins parasols, elle murmure l’ôde aux papilles.

«  Moi ô délicieuse tubercule,

L’éloge même de la patate,

De mes racines je congratule,

Ta panse qui s’en épate »

Avise collègo, la patate des sables, c’est une variété bien de chez nous, qui porte son titre de noblesse, labellisée du parc régional de Camargue, « le sacro-saint marquage » !

Amis Camarguais, il n’y en a pas de meilleures ! Une saveur, un goût et une texture incomparable, la quintessence  des patates pour les estomacs gloutons… Mange-les de préférence en robe de chambre ou écrasée avec de l’huile d’olive, elles sont bonnes à se taper le cul par terre ! T ’en mangerai sur la tête d’un pouilleux !!!

Ne force pas trop sur l’apéro si tu veux l’apprécier, mais mon brave ne t’en prive pas non plus, c’est sacrilège sinon ! Et puis tu te rattraperas sur le vin des sables…

Si après ça t’as pas la patate, purée t’es vraiment mal barré !

Ah les bienfaits de l’humble tubercule !

 

Le F.L.I.C

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
Publicité